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  • Auteur : Yves Perrousseaux
  • Date : 3 juillet 2010 (28 juillet 2010)

Règles de typographie française

Règles de typographie française applicables à l’écriture d’articles, de comptes rendus de réunions, de projets, de messages électroniques ou de pages sur internet [1].

Règles de typographie française applicables à l’écriture d’articles, de comptes rendus de réunions, de projets, de messages électroniques ou de pages sur internet [2].

Il est toujours agréable de lire des documents bien composés, sans fautes sémantiques ou syntaxiques, sans abréviations incompréhensibles, normalement accentués et ponctués. Les logiciels et matériels que nous utilisons actuellement permettent d’atteindre une qualité honorable.

Il est très difficile dans nos diverses activités professionnelles de respecter la totalité des règles traditionnelles telles qu’elles sont exposées dans les Règles Typographiques en usage à l’Imprimerie Nationale (ISBN 2-11-081075-0) ou dans le Dictionnaire des règles typographiques de Louis Guéry, CFPJ Editions. Cependant, on peut se plier à quelques habitudes communes en matière d’abréviations, d’emploi des majuscules, d’accentuations, d’écriture des chiffres, de présentation, de ponctuation. Voici quelques règles extraites du Manuel de typographie française élémentaire d’Yves Perrousseaux.

Abréviations

Règles générales

  • Une abréviation qui ne se compose que des premières lettres du mot se termine par un point :
    référence = réf.
  • Une abréviation qui se termine par la dernière lettre du mot ne comporte pas ce point final :
    boulevard = bd
  • L’abréviation des groupes de mots ne comporte pas de point final : s’il vous plaît : SVP ou svp
Il y a cependant des exceptions consacrées par l’usage.

On abrège

  • après Jésus-Christ, par apr. J.-C. ou apr. J-C
  • avant Jésus-Christ, par av. J.-C. ou av. J-C
  • article, par art. (ne s’abrège pas lorsqu’il s’agit de l’article premier de statuts ou de titres de lois)
  • bas de casse (minuscules), par bdc
  • basse tension, par BT
  • bon à tirer, par BAT
  • capitale (d’un pays), par cap.
  • capitale (majuscule), par CAP
  • c’est-à-dire, par c.-à-d. ou c-à-d
  • confer, par cf.
  • département, par dép.
  • environ, par env.
  • et cetera, par etc. (pas de points de suspension ni de répétition)
  • exemple, par ex.
  • faubourg, par fg
  • féminin, par fém.
  • figure, par fig.
  • habitants, par hab.
  • haute tension, par HT
  • hauteur, par H. ou haut. (H est le symbole de l’hydrogène)
  • hors taxes, par ht
  • idem, par id.
  • introduction, par introd.
  • largeur, par l. ou larg. (l veut dire litre)
  • longueur, par L ou par long.
  • Madame, par Mme
  • Mademoiselle, par Mlle
  • masculin, par masc.
  • Mesdames, par Mmes
  • Mesdemoiselles, par Mlles
  • Messieurs, par MM. 
  • Monseigneur, par Mgr
  • Monsieur, par M. (et non pas par Mr.)
  • moyenne tension, par MT
  • numéro, numéros, par no, nos
  • nota bene, par NB
  • page, par p. (ne se répète pas : p. 127 et 128)
  • paragraphe, par § (ne se répète pas : § 4 et 5)
  • par intérim, par p.i.
  • par ordre, par p.o.
  • pour cent, par p. 100 ou par %
  • pour mille, par p. 1000
  • post-scriptum, par P-S
  • président directeur-général, par pdg
  • recto, par ro, verso, par vo
  • répondez s’il vous plaît, par RSVP
  • sans garantie du gouvernement, par SGDG ou sgdg
  • sans lieu ni date, par s.l.n.d.
  • siècle, par s.
  • société, par sté ou Sté
  • société anonyme, par SA
  • société à responsabilité limitée, par SARL
  • suivant(e)(s), par suiv.
  • supplément, par suppl.
  • taxe sur la valeur ajoutée, par TVA
  • téléphone, par Tél. ou tél.
  • toutes taxes comprises, par TTC

Points cardinaux

Nord, Sud, Est, Ouest : N, S, E, O ou W
NE, NO, SE, SO ou SW, NNE, NNO, SSE, SSO ou SSW, NNE-SSE, etc.
Ex. Ces gens sont originaires de l’Ouest. Il a marché plein sud.

Mesures légales (loi du 3 mai 1961)

Ces abréviations sont invariables au pluriel. On abrège

  • ampère(s), par A
  • are(s), par a
  • centiare(s), par ca
  • centigramme(s), par cg
  • centilitre(s), par cl
  • centimètre(s), par cm
  • décalitre(s), par dal
  • décamètre(s), par dam
  • décibel(s), par dB
  • degré(s), par °
  • degré(s) Celsius, par °C (25 °C)
  • degré(s) Farenheit, par °F (80 °F)
  • franc(s), par F (1 F, 357 F, 675,24 F)
  • grade(s), par gr
  • gramme(s), par g
  • hectare(s), par ha
  • hectogramme(s), par hg
  • hectolitre(s), par hl
  • hectomètre(s), par hm
  • heure(s), par h (20 h, 20 h 30)
  • jour(s), par j ou par d
  • kilogramme(s), par kg (1 kg, 25,5 kg)
  • kilomètre(s), par km
  • kilomètre(s) par heure, par km/h
  • kilowatt(s), par kW
  • kilowatt(s)-heure, par kWh
  • litre(s), par l
  • mètre(s), par m, mètre(s) carré(s), par m2, mètre(s) cube(s), par m3
  • mètre(s) par seconde, par m/s
  • millibar(s), par mbar
  • millilitre(s), par ml
  • millimètre(s), par mm
  • minute(s), (angle) par ’
  • minute(s), (temps) par min
  • quintal, quintaux, par q
  • seconde(s) (angle), par "
  • seconde(s) (temps), par s
  • stère(s), par st
  • tonne(s), par t
  • volt(s), par V
  • watt(s), par W

Nombres ordinaux

  • premier, premiers, première, premières : 1er, 1ers, 1re, 1res
  • deuxième, deuxièmes : 2e, 2es
    deuxième ou second : on emploie deuxième quand l’énumération peut aller au delà de deux et second quand l’énumération s’arrête à deux.
    ex. deuxième République, seconde mi-temps.
  • troisième, troisièmes : 3e, 3es
  • primo, secundo, tertio : 1o, 2o, 3o

Majuscules et minuscules

On compose avec une capitale initiale :

  • le mot qui commence une phrase ou une citation complète : elle lui demanda : "Avez-vous trouvé ce livre ?"
  • les patronymes, les prénoms, les surnoms.
  • les noms des peuples, les habitants des régions ou des agglomérations : les Espagnols, les Alsaciens, les Grenoblois. Par contre le nom des langues commence par une minuscule : l’espagnol, le français, le russe, l’arabe, etc.
On écrira donc : un agent de police, la commission des finances, l’état-major.

Organismes d’État

  • l’académie de Reims mais l’Académie de médecine
  • l’université René Descartes, l’université de Toulouse
  • la préfecture de Haute-Savoie
  • le Muséum d’histoire naturelle
  • le Collège de France
  • la Commission européenne
  • les Nations unies

Titres

  • le ministre de l’Éducation nationale
  • M. le professeur Morel

Sigles et acronymes

Les sigles ou acronymes ne comportent ni séparations ni points : EDF, RATP, SNCF, USA, HTML
S’ils se prononcent aisément : Assedic, Euratom, Inserm, Unesco

On met l’accent sur les capitales (si la machine qu’on utilise le permet !)

Chiffres

  • La version 48 de l’EMBL contient 700 169 610 bases, 1 046 026 séquences, 181 343 sous-séquences, 114 821 références.
  • 995,55
  • Ce village, de 1245 habitants, possède 27 km de voies communales réparties sur une surface cadastrée de 25 500 ha 450 ca.
  • 1995 : 858 inscrits, 732 votants, 729 exprimés.
  • La fête sera cette année les 5, 6 et 7 août.
  • Un colloque sur l’oeuvre de Descartes est prévu le mardi 10 décembre 1996.
  • J’ai programmé l’enregistrement à 23 h 15.
  • Un moteur de 5 ampères sous 220 volts.
  • L’étain, d’une densité 7,2, fond à 232 °C et bout vers 2 250 °C.
On compose en chiffres romains les divisions principales d’un ouvrage, les régimes politiques, dynasties, salons, conciles ...

On compose en lettres

  • les nombres inférieurs à 10 : ce document comprend trois parties. Il y a quatre ans et deux mois, avait lieu...
  • les nombre employés comme substantifs : entrer en sixième
  • les fractions d’heures suivant les mots midi et minuit : midi vingt, minuit dix-sept
  • certaines expressions : les années soixante, la guerre de Trente ans

Chiffres composés

  • dix-huit, quatre-vingt-dix-sept, vingt et un
  • cent vingt-deux, trois cent trente et un
  • mille neuf cent quatre-vingt-seize
  • quatre-vingts mais quatre-vingt-un
  • trois cents mais trois cent dix ou sept cent mille

Téléphone, fax

Téléphone 01 44 50 26 18 - Fax 01 42 96 34 97

Adresse

Pour faciliter le tri postal, les adresses s’écrivent sans abréviations, sans majuscules accentuées et sans ponctuation. CEDEX signifie Courrier d’Entreprise à Distribution EXceptionnelle.

Ponctuation

Les phrases se terminent par un point final, un point d’exclamation, un point d’interrogation ou des points de suspension.

La virgule sépare les parties d’une proposition ou d’une phrase à condition qu’elles ne soient pas déjà réunies par les conjonctions et, ou, ni. Elle sépare les énumérations. Elle isole les mots mis en apostrophe. On ne met pas de virgule avant une parenthèse, un tiret ou un crochet.

Le point virgule sépare différentes propositions de même nature.

Le deux-points introduit une explication, une citation, un discours, une énumération.

Les points de suspension sont toujours au nombre de trois.

Les guillemets "informatiques" sont si simplifiés qu’il est impossible de respecter les règles typographiques françaises traditionnelles. Le point final se met avant ou après le guillemet fermant suivant le contexte, il n’est pas doublé.

Les parenthèses intercalent une précision dans la phrase.

Les crochets indiquent une précision à l’intérieur d’une parenthèse ou une coupure dans une citation.

Employé seul, le tiret signale chaque terme d’une énumération ou le changement d’interlocuteur dans un dialogue. Employés par paires, ils s’utilisent comme les parenthèses. En fin de phrase, le second tiret est supprimé avant le point final.

Les énumérations

  • elles sont introduites par un deux-points ;
  • les énumérations de premier rang sont introduites par un tiret et se terminent par un point-virgule, sauf la dernière par un point final ;
  • les énumérations de second rang sont introduites par un tiret décalé et se terminent par une virgule.

Les titres et intertitres

Quand le découpage des lignes permet d’en comprendre le sens, on ne met pas de point, de virgule ou de point virgule.

Espaces en usage avant et après les signes de ponctuation

  • Point et virgule sont suivis d’un blanc.
  • Point d’interrogation, point d’exclamation, point-virgule et deux-points sont suivis d’un blanc et précédés d’une "espace fine insécable". Ce caractère, auquel les professionnels de l’édition de texte sont justement attachés, existe dans les traitements de texte, peut être remplacé par un blanc dans les simples messages et par le caractère en HTML.
  • Les guillemets ouvrants ou fermants sont, respectivement, précédés ou suivis d’un blanc.
  • Les parenthèses ou crochets ouvrants sont précédés d’un blanc.
  • Les parenthèses ou crochets fermants sont suivis d’un blanc.
  • Les apostrophes et traits d’union ne sont ni précédés ni suivis de blanc.
  • Le tiret est précédé et suivi d’un blanc.
  • Les points de suspension sont suivis d’un blanc.

[1] Ce texte est une reprise de la page originale :
http://www.dsi.univ-paris5.fr/typo.html

[2] Ce texte est une reprise de la page originale :
http://www.dsi.univ-paris5.fr/typo.html

Commentaires

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Règles de typographie française , le 8 mai 2011 par René Soulé-Péré (0 rép.)

Je viens de découvrir Framasoft grâce à un arti- cle du dernier numéro de "Silence". J’ai parcouru les règles de typographie française ; je n’ai rien trouvé qui concerne la coupure des mots en fin de ligne. C’est une habitude que ces diables d’ordina- teurs ont fait disparaître ; je souhaite vivement que grâce à des sites comme celui-ci cette règle de typographie redevienne obligatoire.

Répondre à ce message

Règles de typographie française , le 9 juillet 2010 par JM (0 rép.)

« On met l’accent sur les capitales (si la machine qu’on utilise le permet !) »

Toutes les machines (ordinateurs) le permettent. Le seul hic c’est que sur certaines c’est facile de se souvenir comment le faire (par ex. AltGr+Shift+à pour À), et sur d’autres il faut retenir par cœur le code numérique du caractère ou chercher dans une table kilométrique de caractères…

Répondre à ce message

Règles de typographie française , le 9 juillet 2010 (0 rép.)

Bonjour,

Au cours de mes errements sur la toile, je suis tombé sur cette petite leçon de typographie.

Je partage donc l’information.

Qu’en pensez vous ?

Répondre à ce message

Règles de typographie française , le 6 juillet 2010 par Fousage (2 rép.)

Mais où mettez-vous les pieds, malheureux !

Attention aux règles arbitraires et totalement prescriptives. Bien souvent, il y a plusieurs solutions valables, et en aucun cas — en français tout au moins — il n’existe de règles officielles ou absolues. Surtout quand on parle, très justement, de principes « consacrés par l’usage ».

Quelques points à amender, collectés après un survol rapide :

• la référence aux lois, très bien vu que l’on parle de typographie française et non pas du français. Elle n’ont cependant pas suivi les usages et les évolutions techniques et peuvent être inadaptées. Surtout, le législateur est-il vraiment capable et investi du pouvoir de décider de la langue, surtout quand celle-ce dépasse largement le cadre national français ?

• Numéro : il serait préférable d’écrire nº, avec « l’indicateur ordinal masculin » et non pas avec la lettre o, même composée en exposant. La composition proposée (o en exposant) est déjà, il faut le dire, plus correcte sémantiquement et graphiquement qu’utiliser le symbole du degré (n°). ne s’écrit idéalement pas no, même avec le o en exposant, mais La solution préconisée par Mr Perousseaux était un pis-aller datant d’avant les jeux de caractères étendus que nous permet maintenant Unicode.

• « Monsieur, par M. (et non pas par Mr.) » les deux sont tout à fait acceptables. Voir http://www.langue-fr.net/spip.php ?article179

• Points cardinaux : l’exemple n’a pas trait aux abréviations mais à l’usage de la majuscule.

• Pour un article s’adressant spécifiquement à l’usage internet, il serait certainement utile de traiter des unités informatiques, et notamment de la différence méconnue entre les unités SI (par ex. ko, kilooctet) et les binaires (Kio, kibioctet) et la confusion entre byte (octet en français) et bit (bit en français).

• « mètre(s), par m, mètre(s) carré(s), par m2, mètre(s) cube(s), par m3 » m², m³ serait beaucoup mieux. Et préciser le puissances ici et seulement ici ?

• « deuxième ou second : on emploie deuxième quand l’énumération peut aller au delà de deux et second quand l’énumération s’arrête à deux. » Faux. L’unique différence d’emploi effective entre deuxième et second est que second appartient aujourd’hui à la langue soignée, et que seul deuxième entre dans la formation des ordinaux complexes (vingt-deuxième, etc.). Voir http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#deuxieme

• « primo, secundo, tertio », même remarque que pour numéro : 1º est préférable à 1o.

• Dans le cadre de cet article, il eu été pertinent de mener, et d’appliquer, une réflexion sur l’utilisation d’autres guillemets que les pauvres guillemet droits que vous avez choisis ( ?). Une excellente référence sur la question : http://listetypo.free.fr/meron/new/Guilles.pdf

• « Les guillemets "informatiques" sont si simplifiés qu’il est impossible de respecter les règles typographiques françaises traditionnelles. » cette attitude est dépassée.

• De même sur l’usage des signes de ponctuation et des majuscules dans les listes. Vous en donnez des règles (critiquables) mais ne les respectez pas.

• « Employé seul, le tiret signale chaque terme d’une énumération ou le changement d’interlocuteur dans un dialogue. Employés par paires, ils s’utilisent comme les parenthèses. En fin de phrase, le second tiret est supprimé avant le point final. » Mais ce ne sont pas les mêmes tirets…

• « Les points de suspension sont toujours au nombre de trois. » Mieux encore, employez le symbole typographique adéquat (un seul caractère pour les 3 points).

• « Point d’interrogation, point d’exclamation, point-virgule et deux-points sont suivis d’un blanc et précédés d’une "espace fine insécable". Ce caractère, auquel les professionnels de l’édition de texte sont justement attachés, existe dans les traitements de texte, peut être remplacé par un blanc dans les simples messages et par le caractère en HTML. » Malheureusement l’espace fine insécable n’est pas encore très répandue dans les implémentations, elle est souvent transformée en espace fine ou en espace simple. Il me semble qu’il vaut alors mieux utiliser une espace insécable simple.

En conclusion, je dirais qu’il faut surtout être cohérent et qu’à partir du moment où l’on s’est interrogé sur la manière d’écrire et de typographier et que l’on est arrivé à une décision cohérente et étayée, qui sert le document, on ne peut pas être accusé de mal faire. Même si cette décision va à l’encontre des prétendues règles ou du prétendu usage (qui est souvent bien mal connu).

Règles de typographie française , le 6 juillet 2010 par Fousage

Petite imprécision dans mon intervention : Monsieur peut s’abrévier « M. » ou « Mr », « Mr. » étant beaucoup plus critiquable car l’abréviation se terminant par la dernière lettre du mot, elle ne devrait pas être suivie du point. L’avis originel (« M. » et pas « Mr. ») est tout à fait défendable mais omet une possibilité très valable et intéressante (pas de confusion entre M.(Monsieur) Berger et M. (Michel) Berger, cohérence avec Mme, Mlle).

Règles de typographie française , le 8 juillet 2010 par Règles typographiques

Plutôt d’accord avec vos remarques, et je me permet d’ajouter à vos références le livre de Jean-Pierre Lacroux : Orthotypographie, Dictionnaire raisonné, qui a sur le Perrousseaux l’avantage d’être entièrement accessible en ligne.

En ce qui concerne les lois, le problème n’est pas que le législateur régule notre typographie, il en serait bien incapable, ce n’est pas son rôle et d’ailleurs il n’y a pas de « code typo ». Il porte simplement sur les unités de mesure, dont l’usage est effectivement normé.

Voir sur ce point le Lexique des règles en usage à l’Imprimerie nationale, art. « Unités de mesure », qui donne en prime la liste des décrets d’application, ainsi que les abréviations des principales unités.

Répondre à ce message

Règles de typographie française , le 6 juillet 2010 (1 rép.)

Personnellement je préfère "Mr." à "M." pour "Monsieur" car le "M." peut être interprété comme l’initiale du prénom ...

Règles de typographie française , le 17 juillet 2010 par Bionet

Mr. correspond à Mister en anglais et non pas à Monsieur en français.

Répondre à ce message

Règles de typographie française , le 3 juillet 2010 par jpmgir (1 rép.)

il faut vraiment avoir des neurones en surplus pour y stoker toute ses règles de Merde ou plutôt d’âne

Règles de typographie française , le 6 juillet 2010 par Fousage

En y réfléchissant, c’est un compliment :D

Répondre à ce message

Règles de typographie française , le 3 juillet 2010 par jef (4 rép.)

Une connaissance, prof de physique, se bat pour que ses élèves utilisent l’abréviation "L" pour le litre plutôt que "l", parce que d’après elle c’est plus lisible et on évite la confusion "I" et "l". Trouvant ses arguments tout à fait valables, j’avais vérifié, je ne sais plus où, et j’avais appris que les deux abréviations étaient acceptées.

Règles de typographie française , le 17 juillet 2010 par Bionet

Donc le collègue à raison : il est particulièrement malsain de choisir "l" comme seule possibilité. Il convient de préciser les deux dans la liste ("l" et "L").

Dans les revues scientifiques on trouve cependant bien plus de "l" que de "L" pour litre qu’il y a 10 ans. Cela évolue, il convient de ne pas forcer un retour en arrière néfaste (on confond aisément "l" avec "I" d’Intensité et d’autres unités...).

bien cordialement

Règles de typographie française , le 17 juillet 2010 par Bionet

pardon, je voulais dire qu’on trouve majoritairement des "L" pour litre dans les revues scientifiques alors que ce n’était pas le cas il y a encore 10 ans.

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