Encore un coup de pied aux couilles déguisé en amour de l’art

L.L. de Mars, c’est le papa des petits pingouins sous licence Art Libre qui se promènent un peu partout sur notre site. Mais L.L. de Mars c’est aussi un artiste engagé de la Copyleft Attitude qui comme nous s’émeut du projet de loi DADVSI.

Nous vous proposons ci-dessous une version PDF de ce témoignage sans ambage. Dès fois que vous trouveriez intéressant de l’afficher à des endroits où vous pourriez participer à la discussion qu’il ne manquerait pas de susciter.

Voilà que les médiocres platines surbridées du marché nous rejouent un air aussi élimé qu’inaudible à force de couches de copyrights et de sucre, dans l’espoir que l’usure vienne à bout de nous, à bout de toute résistance, à bout, surtout, de toute forme de liberté. Et si on se débattait encore un petit peu avant de mourir, hmm ?

Qu’est-ce que c’est que cette saloperie de projet de loi DADVSI ?

Voici ce que l’excellent dossier de l’EUCD nous en dit, entre autres choses :

  • « Le projet de loi DADVSI propose de laisser la loi du marché se substituer à l’équilibre protecteur du droit d’auteur français et d’introduire à la place une “présomption d’utilisation déloyale” aux dépens du public, et un droit au contrôle technique de l’usage au bénéfice des éditeurs et producteurs.
  • Le projet de loi prévoit que les auteurs, éditeurs et producteurs pourront utiliser des mesures techniques pour interdire l’accès à une oeuvre aux utilisateurs ne pouvant justifier a priori d’une licence d’utilisation, et plus largement pour contrôler l’usage qui en est fait.
  • Le projet de loi DADVSI transforme ainsi le droit de lire en un droit exclusif, car sans accès, pas de lecture.
    Indirectement, il créé une obligation d’achat de logiciels et matériels de lecture récents équipés de dispositifs de contrôle et de traçage. Cela aggravera la fracture numérique.
    Demain, seuls les utilisateurs ayant les moyens de se payer une licence d’utilisation ET le matériel, l’équipement imposé par une poignée de multinationales pourront accéder à une copie d’une oeuvre numérisée.
    De plus, si ce processus va à son terme, la liberté de stocker et d’utiliser de l’information pour son usage privé sera excessivement restreinte. Des usages culturels légitimes seront rendus impossibles, avec des effets équivalents en termes de liberté d’expression, de pensée, d’opinion, de droit à l’information, et des risques majeurs pour la protection de la vie privée et des données personnelles.
    Demain, tout accès à de l’information protégée par un droit d’auteur, pourrait être tracée, à des fins avancées de contrôle d’usage et de facturation à l’acte, sans que l’utilisateur ne puisse s’y opposer. »

Hé oui, comme d’habitude, vous vous demandez ce que vous pouvez bien foutre pour lutter contre ça ; hé bien le dossier de l’EUCD vous propose pas mal d’actions de toutes sortes dans lesquelles vous trouverez bien de quoi faire vibrer votre poil militant (ne me dite pas qu’il n’y a pas au moins un poil de fibre militante dans la poche de votre vieux pantalon en velours côtelé ?)

NOUS, COMME D’HABITUDE, ON VA VOUS FAIRE DES DESSINS, TEXTES, ET DIEU SAIT QUOI

Alors, c’est un peu de lecture dans la gueule maintenant ou beaucoup de liberté dans le cul plus tard ?

TÉLÉCHARGEZ LA VERSION COURTE DU DOSSIER DE L’EUCD SUR CE PROJET DE LOI

Évidemment que ça vous regarde ; sinon pourquoi on vous en causerait ?

L.L. de Mars

Commentaires

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online shopping , le 9 mars 2013 par shopbeats (0 rép.)

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Encore un coup de pied aux couilles déguisé en amour de l’art , le 21 août 2007 par CQFD (0 rép.)

Peut-être qu’il manque une catégorie au droit d’auteur (rémunération). Pourquoi ne rémunère-t-on pas (tarif non professionnel)le courrier des lecteurs (dans le journal) ; la bonne idée de l’étudiant reprise par ses professeurs ; l’idée du citoyen qui favorise les autres ? C’est peut-être ce que vous entendez par ’publi-cible erroné’. Pour faire respecter le droit d’auteur, ce serait plus simple si plus de gens se sentaient concernés. Mais où fixer la limite ?

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Encore un coup de pied aux ovaires par ce "coup de pied aux couilles" déguisé en amour de l’art. , le 14 février 2006 par miluz (2 rép.)

Le sexisme de ce type ne peux pas passer inaperçu, désolée !

Alors pour lui la DADVSI ne fait mal qu’aux gens qui ont des couilles ? Je ne sais plus comment me situer là !

A force de me battre dans ce milieu et de m’apercevoir qu’il n’y a que des hommes, je comprends mieux leur comportement envers moi à travers des phrases comme ça.

"Noir désir", tout était dans le titre et une femme l’a payé de sa vie. Vous appelez ça un artiste ? Ou un criminel ?

Comment un artiste, qui se dit artiste, reconnu en tant que tel, et qui se bat "pour les gens", peut-il oublier 50% de la population ?

Le message contre la DADVSI, il passe comment après ça ?

Je serais curieuse de connaître le sexe des personnes qui seront considérées comme des artistes par les FAI et les "volontaires" de la licence globale.

Encore un coup de pied aux ovaires par ce "coup de pied aux couilles" déguisé en amour de l’art. , le 15 février 2006 par isatis39871

Mlle,

J’ai relu le texte en cherchant un mention sexiste, je n’en ai point trouvé. Si à chaque fois que quelqu’un utilisait pour de l’humour (qu’on est en droit d’apprécier ou non), un terme désignant les parties génitales on parlait de sexisme, il faudrait remballer colluche et la moitié des journalistes de la planête.

Encore un coup de pied aux ovaires par ce "coup de pied aux couilles" déguisé en amour de l’art. , le 22 août 2007 par demonlight

Encore une qui n’a rien compris et qui cherche à éloigner le débat... Vous avez 30 ans de retard, Madame (et remarquez la majuscule à madame...) Allez, c’est pas grave va, il en faut bien des comme ça...

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Erreur sur le public visé ? , le 15 décembre 2005 (1 rép.)

J’ai d’abord était amusé par le titre... mais quand j’ai lu le contenu de l’article, j’ai été quelque peu déçu. je ne parlerais pas de la vulgarité (qui peut permettre d’atteindre le but espéré), mais plutôt du manque de contenu de l’article. Déjà, il suffit de retirer la citation de EUCD.INFO pour se rendre compte qu’il y a bien peu de chose dans cette article.

Mais bien conscient que la qualité prime sur la quantité, je vais donc m’attacher à celle ci. Je tiens d’abord à dire que (comme les auteurs des commentaires précédents j’ai l’impression), je suis connaisseur du dossier EUCD.INFO.

Quelle importance ?

C’est justement d’une importance capitale, le texte a été fait pour convaincre les gens indécis, or les seuls commentaires sont, non seulement uniquement sur la forme du texte, mais de plus uniquement de la part de gens déjà décidés sur le dossier. Je ne suis donc pas apte à juger le texte ci-dessus d’après mes impressions. En revanche, je peux dire d’après les commentaires, que le texte n’a pas suscité la curiosité des lecteurs : aucune demande complémentaire d’information, aucune précision sur le sujet. Uniquement un débat sur le fond du sujet.

C’est ce qui me fait penser qu’il y a erreur sur le public visé. ça ne sert à rien d’essayer de convaincre des gens déjà convaincus :p

Il me semble aussi que l’article manque cruellement de contenu. N’importe qui lisant le dossier est capable de se faire un jugement. ça ne convaint pas forcément les gens de dire sans argumentation : "c’est nul". C’est la seule chose que fait cette article d’ailleurs. Il cite et puis il critique (sans argumenter).

En général, ça ne fait que renforcer les gens dans leur opinion !

Erreur sur le public visé ? , le 15 décembre 2005 par rehtnaP (l’auteur du précédent message)

Pardonnez le lapsus, c’est bien la forme et non pas le fond :

Uniquement un débat sur la forme de l’article.

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Encore un coup de pied aux couilles déguisé en amour de l’art , le 15 décembre 2005 par Pfelelep (0 rép.)

Merci beaucoup L.L. de Mars, je ne prends pas cela pour de la vulgarité, mais bien pour un coup de gueule véritable.

Et je trouve personnelement que le titre est EXTREMEMENT BIEN choisi.

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Encore un coup de pied aux couilles déguisé en amour de l’art , le 14 décembre 2005 par dogood (0 rép.)

perso, j’ai bien ri !!

 :))))

bravo !

-----> godon.org

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La vulgarité nuit à la crédibilité de la cause que l’on défend. , le 9 décembre 2005 (4 rép.)

Pas d’argumentation réelle, vocabulaire repoussant... Tout dans cet article nuit à la cause. Cela aurait pu, à la rigueur, être un "coup de gueule" posté dans un forum pour ado...

La vulgarité nuit à la crédibilité de la cause que l’on défend. , le 9 décembre 2005 par Groumphy

Bonjour / bonsoir,

Ne crois-tu (je me permet le tutoiement) pas que le but de cet article était justement de pouvoir attirer le regard ?

Par de beaux petits dessins que pouvons nous y trouvons devant l’importance d’un tel événement ?

Ici, (d’un avis personnel) l’auteur se met en avant par rapport à un style qui lui est propre... Il le fait simplement à l’envers... Certe un peu extrème mais percutant.

Si ta réaction est telle pour tous, je pense que le but de l’article est atteint. Faire craindre le pire pour le logiciel libre. Ayant récemment entendu parler de cette "loi", je ne m’y intéressait pas de plus près (pourtant de nombreux acteurs important - tel le StandBlog dont je suis un fervant admirateur - nous prévenais de plus près). Devant le vocabulaire titré dans cet article, je me suis "donné la peine" de pouvoir le lire complétement. Je le considère comme un but. Pour information, j’ai même téléchargé le dossier complet. Plus modéré.

En espérant avoir pu dialoguer :-)

Excellente soirée,

Groumphy

La vulgarité nuit à la crédibilité de la cause que l’on défend. , le 10 décembre 2005 par newswap

pfff je prefere rire plus les jours passe plus la liberté en france se reduit on va finir comme en russie ya 50 ans et tt ce que trouve a dire ces povre tache c’est pas de vulgarité, c’est sur que vous devais preferer vous faire enc..... avec politesse ca passe mieux c’est d’ailleurs ce qui se passe en france et personne ne dit rien pfff suis bien content d’avoir quitté ce pays de mer.... ca finit par foutre la honte d’etre francais

-----> Réponse aux coincés

La vulgarité nuit à la crédibilité de la cause que l’on défend. , le 11 décembre 2005 par Vincent

La France n’est pas un "pays de merde", tu t’en rendra compte. Il n’en demeure pas moins que les liberté se restreignent de plus en plus, et pas seulement en France, mais en Europe et dans le monde. J’espère que dans le pays merveilleux où tu te trouve maintenant, tu n’as pas à subir les affres de la"censure" sous toutes ces formes...

La vulgarité nuit à la crédibilité de la cause que l’on défend. , le 12 décembre 2005 par Rey

Cher Vincent, ce n’est parce que dans les autres pays les libertés se restreignent qu’il faut laisser faire ce qui se passe dans le NOTRE ! Des milliers, des millions de gens sont morts pour nos libertés, la moindre des choses serait donc de donner tort à Charle de Gaulle quand il a dit : Les Français sont des Veaux !". Et là, moi je dis, qu’il avait vachement bien raison et tu le prouves, nous sommes des veaux qu’on mène à l’abbatoir, on ne fait que pleurnicher sans se battre. Nous ferions honte à nos ancètres gaulois, pour qui il valait mieux mourir que vivre en esclave ! Alors évidemment, avant que tu ne cherche la petite bête dans mon discours, je précise que c’est une image, on ne va pas prendre les armes, non plus. Du moins pas celle en métal, mais plutôt nos voix, nos droits, nos volontés et nos plumes.

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Être subversif sans être vulgaire , le 9 décembre 2005 par Sebastien (3 rép.)

J’avoue que je suis surpris et déçu par ce document PDF, qui montre pour moi une confusion entre la volonté de choquer et la simple vulgarité.

Au lieu d’être véritablement subversif en montrant du doigt la bêtise et la dangerosité de ce projet de loi, LL de Mars espère choquer (et choquera, aucun doute là-dessus) en tombant dans la vulgarité la plus crasse : je doute que beaucoup d’endroits accueillent favorablement ce type de document qui, au lieu de nous éveiller, et de nous élever à un niveau de conscience supérieur sur une réalité peut-être prochaine, nous enferme dans une non-pensée de type pipi-caca-fuck-chier.

Plus que la simple vulgarité du texte, c’est l’absence criante de toute pensée véritablement subversive qui m’empêche de l’afficher dans un quelconque lieu. Désolé, il y a erreur sur le public cible ET sur la méthode. Dommage, le dessin était bien...

Être subversif sans être vulgaire , le 9 décembre 2005 par Totomatisme

Salut Sebastien,

Plus que la simple vulgarité du texte, c’est l’absence criante de toute pensée véritablement subversive qui m’empêche de l’afficher dans un quelconque lieu.

C’est ton avis...

Que je ne partage pas !

Coluche aussi était vulguaire (et pas seulement grossier comme le disait, à la télé, je ne sait plus quel faux-cul quelques jour après sa mort) et ça n’enlève rien à la pertinence ou la subversivité de de son propos.

Tu n’aime pas le style de L.L. de Mars, moi j’aprécie, chacun son truc ! Mais "l’absence criante de toute pensée véritablement subversive" demande peut-être un petit aprofondissement, non ?

Les autres dessins de L.L. de Mars sur le sujet (qui vallent vraiment le coup d’oeuil) :

Amicalement,

Thomas.

PS : Quant à l’affichabilité, pour ma part, le PDF et les images sont déjà en vitrine. Et tant pis si ça choque !

Être subversif sans être vulgaire , le 9 décembre 2005 par Sébastien

Premièrement, je n’ai jamais prétendu donner autre chose que mon avis, et je vois mal comment je pourrais m’exprimer à la place des autres.

Le problème avec ce genre de méthode, c’est qu’on est grossier juste pour être grossier : une autre réaction, juste au-dessus, montre bien la vacuité de l’exercice : « le document a choqué, l’objectif est donc atteint : on voulait choquer, super, on a gagné ». On a déjà, avant même le début de tout embryon de débat, une remarque toute faite et toute prête qu’on va jeter à la figure de tous ceux qui vont critiquer la grossièreté du vocabulaire : on a déjà quitté le domaine de la réflexion pour emprunter la voie du réflexe, et les réactions s’enchaînent dans un ordre pré-établi sans même regarder le fond du propos (ici, le mien, qui dépassait largement la question du vocabulaire).

La réalité c’est que ce document ne choque pas dans le bon sens du terme : il va choquer par son vocabulaire, ce qui est facile et à la portée de n’importe quel ado de 12 ans. Et la différence, énorme, avec des Coluche, des Brassens et compagnie, c’est que dans ce document joint (« à afficher à côté de la machine à café »), il n’y a pas l’ombre d’une idée, pas l’ombre d’une pensée, qui seule peut être subversive et par conséquent susciter réflexion et éventuellement compréhension du lecteur de quelque chose qui lui avait échappé, par-delà, au-delà, et même en-deçà de la question du vocabulaire employé. Alors je veux bien qu’on me sorte toute une bibliographie qui montre qu’il y a eu, en d’autres lieux, à d’autres moments, dans d’autres documents, une véritable réflexion. Je ne le nie pas : je critique ce document précis, qui est vide, et donc forcément contre-productif, quand bien même serait-il écrit dans un langage châtié. Et j’en suis le premier navré.

En espérant avoir été mieux compris...

Il en faut aussi , le 12 décembre 2005 par Etienne

Le projet de loi DADVSI mérite largement qu’on en parle, et sur tous les tons. Celui que LL de Mars a employé ici est contestable, mais il complète la panoplie des moyens de se faire comprendre.

Quand J.-P. Coffe dit "c’est d’la merde", naturellement on peut aussi penser que son discours est dénué de toute pensée correctement formulée, d’arguments solides. Certes, mais au-delà du personnage assez énervant, son émission sur Inter, la plus écoutée de France pendant un bon bout de temps, joue un rôle capital dans le rejet de la "malbouffe" qui commence aujourd’hui à se matérialiser, par l’apparition de produits bio ou commerce équitable (un autre concept mais c’est corrélé d’après moi) dans tous les rayons de tous les supermarchés.

Le projet DADVSI, c’est vraiment une honte totale, une imposture, une authentique saloperie qui, si elle passe, permettra d’afficher un franc et complet mépris pour les parlementaires abrutis qui ne l’auraient pas dénoncé. S’en foutront, ils pourront peut-être partir au soleil loin d’ici avec l’enveloppe de Krosoft et Vivendu. Tiens, ce que je viens d’écrire est ordurier et calomnieux, mais prémonitoire aussi... (merci à la modération d’être tolérante) Et ceux qui le liront comprendront peut-être mieux qui sera le vrai gagnant dans cette loi.

Loi = expression de la volonté du peuple, dans l’objectif de garantir le bien commun

DADVSI = expression d’un lobby industriel, dans l’objectif de prendre le contrôle de toute pensée et culture

Comme le disait LL de Mars, et il y en a parmi les gens qui soutiennent cette loi qui, à l’époque, se sont permis de critiquer le régime totalitaire stalinien ? Y sont vraiment gonflés ces mecs-là !

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