• Auteur : David Stutz
  • Date : 20 février 2003 (11 octobre 2003)

Conseils à Microsoft au sujet de ses logiciels grand public


- David Stutz est l’ancien responsable de la stratégie Shared Source de Microsoft. Désormais à la retraite, il a rédigé ce "retirement email" lorsqu’il a quitté Microsoft.

- L’article a été publié sur le site personnel de l’auteur le 11 février 2003.

- N’hésitez pas à laisser votre avis en participant au forum attaché à cet article qui se trouve en bas de page.
Page officielle de l’article
http://www.synthesist.net/writing/o...
Traduction non officielle de Pierre et Mariflo
(relecture Alexis Kauffmann)
Cette traduction est issue du site Framasoft
http://www.framasoft.net
Elle est placée sous licence de document libre GNU/FDL

Le marché des logiciels commerciaux préemballés pour PC a commencé à s’essouffler au moment même où Microsoft tournait à plein régime. Nous étions à l’époque de la vague internet, un phénomène que la société a épousé sans vraiment l’intégrer au coeur de sa politique de conception de ses produits. Certes, alors qu’éclatait la crise de la nouvelle économie, Microsoft, fidèle a sa croyance rigoureuse en les lois du marché, préserva ses profits. Mais le vent avait tourné. Et l’idée que le Net est un lieu bien plus intéressant que le simple PC a alors commencé à s’insinuer dans l’esprit des consommateurs et des entreprises.

Durant cette période la plupart des produit traditionnels de Microsoft ont ainsi manqué la virage internet, quand bien même ils faisaient semblant de mener la danse. Ce qui fait qu’aujourd’hui la suite bureautique Office doit dépasser l’abstraction qu’est le document alors que les utilisateurs ont bien compris que via un site Web on était désormais susceptible d’accomplir de nombreuses tâches. Le système Windows, aussi brillant soit-il en tant que client, doit s’extraire de son enracinement centré sur le PC pour capturer une part significative de la toile. Et les outils de développement Microsoft doivent adopter la logique et la souplesse des développeurs actuels d’applications professionnelles ou ludiques qui n’oublient jamais le réseau dans leurs projets.

La réticence de Microsoft à adopter un comportement "réseau" est compréhensible. Leur position dominante a été construite au cours des années en adhérant à la doctrine qui énonce qu’un logiciel qui tourne sur un PC est le lieu naturel de l’intégration du matériel et des applications. Malheureusement, les protocoles de réseau se sont révélés être des intermédiaires nettement meilleurs, et Microsoft, concentré sur la vente de son concept de "PC franchisé", a du résister à se joindre totalement à ce modèle d’intégration en réseau. Ce cas de déni corporatif a évidemment laissé un vide, dans lequel des fabricants de matériel, des entreprises et tous les mécontents du monopole Microsoft, ont créés une grande quantité de logiciels libres, de qualité souvent inférieure, mais étant néanmoins mieux à même de répondre aux nouvelles exigences du mode de travail en réseau. Microsoft fait encore les meilleurs logiciels clients, mais la meilleure opportunité n’est plus dans ce créneau. C’est la où se fait encore la plus grosse marge, mais les logiciels réseau vont finalement éclipser les logiciels clients purs.

Alors que les infrastructures d’informatique en réseau arrivent à maturité, le marché des terminaux PC clients reste important de la même façon que les fabricants d’automobiles, de trains et de téléphones sont restés importants alors que leur propre réseau se développait. Le PC poussera vers l’avant les Pocket PC , les Tablet PC, et d’autres formes émergeront. Mais les fabricants de voitures, de trains, et de téléphones fabriquent réellement des produits, plutôt que de vendre des octets intangibles sur un cédérom à des partenaires qui s’occupent du matériel. Est-ce que Microsoft pourra continuer de convaincre ses partenaires que ses logiciels ont une valeur intrinsèque bien distincte ? Les entreprises d’équipements informatiques, qui fabriquent réellement les machines, sentent déjà le changement qui se profile à l’horizon et la percée du logiciel libre en est le résultat.

Dans un marché en pleine expansion, l’expertise en matière de logiciel est encore essentiel, et Microsoft est tout à fait capable de surmonter ses handicaps comme elle l’a fait par le passé. Le terme "PC franchisé" n’est pas juste un bon mot ; le nombre de programmes écrits pour les PC et qui font quelque chose d’utile (piloter un métier à tisser, contrôler une perforatrice, créer une feuille de calcul, monter un enregistrement sonore…) est immense. Mais pour continuer à être le leader, Microsoft doit innover rapidement. Et si le PC est tout ce que l’avenir nous réserve, alors les perspectives de croissance sont bien faibles. J’ai passé beaucoup de temps au cours de ces dernières années à essayer de limiter les dégâts, et je suis bien placé pour savoir que la société a grand besoin d’une supervision adulte et responsable. Car il va falloir des années pour que Microsoft se remette de la perception que les gens en ont actuellement , à savoir : une société paranoïaque, indigne de confiance, cupide, et politiquement inepte. Et rester le producteur de logiciels grand public le moins cher pendant une telle période de convalescence sera une tâche difficile et aura comme effet secondaire de transformer Microsoft en un lieu où ce seront les managers et les comptables plutôt que les visionnaires qui prendront les décisions.

Si Microsoft n’est pas capable d’innover suffisamment rapidement ; ou de s’adapter pour épouser l’idée de l’intégration réseau, la menace à laquelle il aura à faire face sera celle de l’érosion de la valeur économique de ses logiciels à cause du mouvement du logiciel libre. Et il ne s’agit pas que de Linux. Linux est bien évidemment d’ors et déjà une menace pour les plus que perfectibles logiciels serveurs de réseau Microsoft (et pour les ordinateurs de bureau dans un futur pas si éloigné que cela), mais ce sont les logiciels libres en général, surtout ceux qui fonctionnent sous le système d’exploitation Windows, qui constituent aujourd’hui une plus grande menace encore. Car à mesure que la qualité de ces logiciels libres s’améliore il y aura de moins en moins de raisons de payer pour les équivalents propriétaires du catalogue de Microsoft qui, à trop vouloir convenir à tout le monde, finissent par apparaître lourds et monolithiques. Ainsi Microsoft vend Office alors que les gens n’ont peut-être besoin que d’une petite partie de Word et un bout d’Access. Microsoft vend la plate-forme Windows alors qu’une petite organisation n’a peut-être besoin que d’un site web, ou d’un serveur de fichiers. Cela ne correspond plus au modèle commercial de Microsoft d’avoir une offre émanant de nombreux individus et d’innover avec de nouvelles applications. Et c’est malheureusement justement là où le logiciel libre excelle et creuse des sillons. Le style "taille unique pour tous", "une appli c’est tout ce dont vous avez besoin", "un api et on se fiche du reste" finit par ne plus être la bonne stratégie sur le long terme.

Ériger des barrières pour stopper la montée des logiciels grand public en source libre ne marchera pas. Ce serait comme essayer de stopper l’internet, ce que Microsoft avait fait pendant un temps avant de trouver plus de sagesse. Toutes actions pour diminuer les alternatives en limitant l’interoperabilité ou les options d’intégration seraient sources de danger puisque cela rendrait furieux les consommateurs, accélérerait la divergence avec les plates-formes libres, et aurait encore d’autres effets indésirables. En dépit de cela, Microsoft risque de choisir cette voie, à cause de l’illusion que constitue des expressions comme "on est mieux ensemble", "une plate-forme unie", et "logiciel intégré". Il y a le faux espoir à Redmond que ces approches démodées de l’intégration logicielle attireront et conserveront gentiment les marchés internationaux, les gouvernements, les universités, et encore plus important, les innovateurs, au sein de la sphère d’influence Microsoft. Mais cela ne fonctionnera pas.

De nouvelles applications réseau fascinantes sont en train d’être écrites en ce moment. Le temps ne s’arrête pas. Microsoft doit survivre et prospérer en apprenant du mouvement du libre et en lui empruntant et améliorant ses techniques. Le mouvement du logiciel libre forme une vague aussi grande et puissante que celle de l’internet, et il se constitue en une alternative légitime à Windows. Il doit, et peut, être exploité. Il existe beaucoup de gens intelligents et motivés qui pour des raisons diverses et variées évitent d’acheter directement de la technologie propriétaire Microsoft. La société doit user de diplomatie pour courtiser ces clients-là ; une insistance bornée serait à la fois inefficace et contre-productive. Pendant la vague du logiciel libre, Microsoft ne peut prospérer comme une île, avec des systèmes de défense basés sur des procédures et des protocoles propriétaires.

Pourquoi être distrait et regarder en arrière vers les cloneurs de logiciels grand public du monde du libre ? Ces cloneurs, qui s’attirent les faveurs des consommateurs sensibles au prix, rendent le marché de ces logiciels périlleux et de moins en moins bénéficiaires. Il y a une nouvelle tendance qui se dessine. Celle de logiciels "collectifs" construits avec les protocoles ad hoc et avec des fonctions organisées en modules. Il y a la robotique et toutes les formes d’automatisme qui montrent une demande pour des façons de penser nouvelles et sophistiquées. Il y a les consommateurs qui ont une soif inextinguible pour des nouvelles formes de divertissement. Il y a les vendeurs de matériel qui continuent de pousser vers des architectures qui vont fondamentalement changer la façon dont les logiciels sont construits en introduisant une concurrence savamment dosée. Tout ceci ne peut-être ignoré. Or il n’y a pas de consensus clair au sujet des systèmes d’exploitation ou des applications qu’adopteront ces domaines. Prendre position pour créer des applications utiles, non pas pour une utilisation individuelle liée a un simple ordinateur, mais à un niveau supérieur, seront à l’origine de bons retours sur investissement et ce pour longtemps.

Arrêtez de regarder derrière vous et inventez quelque chose !

Commentaires

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Conseils à Microsoft au sujet de ses logiciels grand public , le 5 octobre 2006 par denis (0 rép.)

Vos remarques sont pertinentes et essentielles. L’orientation PC ou réseau basique plutôt que franchement réseau est une tare notoire de microsoft. Le monde libre, avec ou sans linux, se développe et s’organise. A lui, au monde libre, de montrer ses qualités sans tabler sur des faiblesses de la concurrence. Je rappelle que organisation de données, programmation, etc, tout n’est affaire que de balises. Tant que le monde libre peine à imposer les siennes, les entreprises commerciales auront beau jeu de jouer leur propre carte. Il me reste à vous féliciter de votre sincérité, et dommage pour microsoft que vous soyez en retraite ! Denis

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Microsoft, de qualité ? N’exagérons rien ! , le 4 octobre 2006 par quatrecouleurs (0 rép.)

Si j’ai bien compris le fond du texte, Microsoft fait les meilleurs logiciels mais a perdu la main pour les imposer ?

Je trouve cela un peu prosélyte et je pense qu’il serait convenable de rappeler, sur un site essentiel comme Framasoft, que les logiciels libres, et Linux bien entendu, sont souvent bien plus légers et adaptables que ceux de Microsoft, et, osons parler franchement, très souvent beaucoup plus pratiques et efficients pour l’usage personnel mais aussi professionnel (webmestres, mainteneurs, programmeurs, et maintenant déjà graphistes, et demain... les musiciens !).

De plus, un système d’exploitation comme Linux, qui est utilisable (en client) directement sur le réseau sans crainte au niveau sécurité, ça vaut son pesant d’or... Le centre de sécurité de XP, à côté de iptables combiné au système de droits des fichiers unix, fait bien piètre figure !

La solution adoptée, libérale pour tout ce qui se termine en .exe, qui seule est compatible avec la fermeture du code source (on doit laisser faire les logiciels, dans lesquels on n’a pas possibilité de s’introduire pour leur imposer un fonctionnement choisi) contribue à l’instabilité chronique d’un système d’exploitation au final très ardu à manipuler pour des néophytes tentant de l’administrer (et de le comprendre).

Je conçois bien que ce monsieur ait une fierté légitime pour son travail chez Microsoft, mais en l’occurrence, il faut bien avouer, que le système Windows, c’est un peu daté.

Bref : Vive linux, community powered !!!

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> Advice to Microsoft regarding commodity software , le 25 février 2003 par jean-marc (1 rép.)

Cette lettre ne nous apprend rien de nouveau : que microsoft ne soit pas une entreprise innovatrice mais qu’elle sache exploiter efficacement ce qui existe déjà pour le transformer en produit grand public et accessible n’est pas un secret d’alcôve. De ce point de vue elle n’apporte rien d’intéressant. En outre, son intérêt porte sur les questionnements de l’auteur, sa compréhension de la « vague du logiciel libre » et de la stratégie que devrait adopter Microsoft pour minimiser les pertes sensibles du marché du logiciel. Il admet, quand même, que c’est bien d’une question de marché dont il s’agit pour Microsoft alors que le logiciel libre se présente comme un mode de vie, de pensée. C’est comme cela que je le comprends, d’ailleurs existe-t-il une autre stratégie pour vendre le concept à partir du moment où le mot libre est employé et opposé au terme propriétaire qui sous-entend la notion de privation de liberté, ce qui est discutable ? Et l’ordinateur, dans tout cela, est un simple outil ni plus ni moins.

Ce dont il ne parle pas clairement :
 Les logiciels freeware, gratuits mais propriétaire, doivent, eux aussi, d’après ce qu’il affirme, entamer le marché du logiciel.
 la console de jeu xbox de Microsoft qui est déjà un produit de la diversification Microsoft.
 Travailler pour une entreprise ce n’est pas la même chose que vendre des logiciels clients.
 Enfin cette lettre confirme bien un comportement humain naturel, à savoir que la capacité de synthèse n’est jamais la même lorsqu’on est à l’intérieur d’un groupe ou d’une entité (comme Microsoft par exemple) et lorsqu’on est à l’extérieur de ce groupe ou de cette entité ; c’est un point de vue.

La question à se poser : quelle est la cible visée lorsque lorsqu’il s’agit d’un logiciel propriétaire de type Microsoft et lorsqu’il s’agit du logiciel libre ? Pour l’instant : tout ce que l’on me dit à ce propos se résume en quelques mots : "oui Linux, bien, même dix fois mieux que Microsoft mais destiné aux programmeurs et aux universitaires". Bref, les autres qui partageraient éventuellement le point de vue du logiciel libre mais qui ne souhaitent pas devenir forcément programmeur et universitaire ; que font-ils ? Je préfère acheter une voiture clés en main, plutôt qu’une voiture où je dois apprendre le métier de serrurier pour savoir comment faire une clé, le métier de mécanicien pour savoir quel genre de clé peut être compatible avec tel type de moteur, le métier d’ingénieur en mécanique pour savoir comment agencer les pièces du moteur et, éventuellement, prévoir une manivelle au cas où la clé que j’ai construite ne fonctionnerait pas malgré le gros livre qui m’explique tout de A à Z. Tout simplement parce que j’ai autre chose à faire. Ouf ! Les logiciels libres pour windows existent ! Et c’est bien ce que redoute david stutz, auteur de cette lettre.

Le paradoxe veut que je n’ai commencé à connaître toutes ces choses une fois un ordinateur acheté et une connexion internet acquise. Et pour tout dire, une fois que j’ai trouvé framasoft grâce à google.

Et là j’apprends que Microsoft, ben c’est pas bien ni juste. Certes je veux bien croire les défenseurs du logiciel libre mais au moment de l’achat de l’ordinateur personne, pas même le vendeur ne m’a proposé le choix entre Microsoft office, logiciel propriétaire et Open office, logiciel libre puisque le libre peut aussi être un produit commercial. Pour comprendre tout cela j’ai dû acheter un ordinateur avec des logiciels estampés Microsoft. Et maintenant on me dit qu’il serait bien que je passe à Linux en toute liberté cela de va de soi ! Et de plus je disposerai gratuitement de l’aura mythique du hacker et, surtout, d’un mode de vie et de pensée différents (la vie communautaire). Que de bénéfices heureux ! Mais il m’a fallu Microsoft pour découvrir tout cela. Je trouve le tour de passe-passe un peu gros et pas très subtil. Ou dit différemment : c’est en étant devenu esclave et espionné par ignorance que je ne peux acquérir la liberté en compagnie de celui qui me révèle ignorance et comment mon ordinateur est espionné ? Je n’ai pas besoin du logiciel dit libre pour me sentir libre et connaître mon ignorance sinon je n’accepterai pas de payer avec ma carte bleue en toute liberté des produits automatiquement référencés à des fins commerciales, de déclarer en toute liberté mes biens aux impôts, d’assurer mon banquier de ma santé biologique et financière pour obtenir un crédit en toute liberté, de remercier l’état de m’avoir confié un numéro d’immatriculation sociale en toute liberté, et sa carte d’identité nationale afin que je sois le véhicule de l’idée de l’état que je transporterai en toute liberté partout où j’irai parce que c’est la seule preuve de mon existence biologique, sans le papier qui représente cette idée, je n’existe pas même si je vis en tant qu’entité biologique. Microsoft vend un outil avant de vendre un mode de vie et qu’il pose la question en terme de marché et de brevet ne doit étonner personne. Que Microsoft se trompe de stratégie entre la technologie "pc client" et la "technologie réseau" -même chez Microsoft, il y a des êtres humains avec leurs forces et leurs faiblesses, ce qui est plutôt normal- il existera toujours des failles qui seront exploitées par des génies du genre "G(e)N(i)US" sinon que feraient ces génies ? Cette lettre vise la satisfaction de qui exactement ? Car elle ne résout pas, si j’ai bien compris, ce problème : à savoir, si je considère a+x = b comme expression universelle du domaine publique mais si je la combine à une autre formule universelle : à quel domaine appartient l’expression de cette combinaison ? Le domaine publique ? Le domaine de la propriété ? Et la propriété n’est-ce pas le public qui rétrocède une partie de ses droits à un auteur afin qu’il puisse jouir de cette partie du droit rattaché à son expression d’auteur sur une période limitée ? Ce qui n’a rien à voir avec une supposée privation de liberté. Mais alors pourquoi des logiciels Freeware, gratuits mais propriétaires ? Et copyright, est-ce un terme de la législation française ?

Ah ! société de consomation tu m’auras pas , le 17 mars 2003

Ben oui pour c’est gens là ,la culture ,la musique l’informatique ou l’andouillette ,tout est bien de consommation. Mais nos enfants n’apprennent pas à lire sur des andouillettes.Aujourd’hui c’est sur des livres et demain ?? Ce n’est quand même pas réfléchir beaucoup pour comprendre les enjeux de l’informatique (Le jeux c’est le pouvoir.)

Et si tu cherche pas plus loin que la tête de gondole lorsque tu fait tes achats. Ben !! ça se passera toujours pareil.

C’est bien la preuve aussi que le net est encore (et pour longtemps il faut le souhaiter) un espace libre. Sur internet ,contrairement au autre média, tu est libre de ton lavage de cerveau. Du pire j’usqu’au meilleur.

Pour finir.

Je suis pas informaticien.

Je suis pas universitaire.

Et pourtant j’utilise linux. Il y a des distributions au moins aussi facile que win à utiliser. Y suffit s’y mettre. C’est comme tout.

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les logiciels libres plus forts que linux , le 24 février 2003 par O.Leroy (0 rép.)

Merci à Framasoft de nous faire découvrir (qui plus est dans la langue de Molière) cette lettre ouverte à Microsoft.

Si je ne partage pas totalement les orientations de l’auteur, un point me parait intéressant à relever : Pour lui, le developpement des logiciels "GnuWin" est plus préjudiciable à Microsoft que Linux lui-meme. Ce point de vue est remarquable car pour vous -Framasoft- comme pour d’autres, les logiciels "GnuWin" ne sont qu’un moyen d’amener le public vers Linux et le monde totalement "libre". Il faut quant meme noter que par exemple Gimp ou Qcad existaient sous Linux avant d’etre portés sous Windows, les softs "Libre" au sens GNU n’existent essentiellement au depart que pour combler un manque dans le monde Linux et non pour se frotter à Microsoft ou Adobe...

Merci à toute l’équipe Un "GnuWin"er "raisonné" comme l’agriculture du meme qualificatif

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